Les utilisations de ces systèmes sont en fort développement et de nombreuses questions existent notamment autour de trois verrous scientifiques principaux que nous traiterons dans les années qui viennent :

  • réduction de l’impact environnemental : si globalement, ces chaudières sont très performantes et peu polluantes, il reste quelques points à améliorer, notamment en ce qui concerne le piégeage des particules (les systèmes à électrofiltre et filtres à manches peuvent être améliorés) et des émissions très spécifiques NOx, métaux, chlorés, etc. lors de l’utilisation de biomasses difficiles (sous-produits agricoles, bois traités, bois ayant poussé sur des friches industrielles, etc.) ;
  • optimisation de la flexibilité des appareils : cette flexibilité doit exister vis-à-vis de la nature du combustible, de ses caractéristiques, pour un fonctionnement à des régimes très variés, pour faciliter l’exploitation des matériels, etc.
  • optimisation des rendements : cela peut se faire notamment en développant les dispositifs de condensation des fumées, de récupération de chaleur basse température ou de mise en place de cogénérations qui permettent alors d’augmenter aussi la rentabilité des installations.

            Des travaux de ce type ont déjà débuté (projets avec les sociétés WEISS et COMPTE_R notamment) et nous prévoyons de les développer, principalement en partenariat avec des industriels fabricants d’appareils ou de combustibles.