Spectromètre de résonance paramagnétique électronique (RPE)

lun - 13/06/2016

 

Spectromètre de résonance paramagnétique électronique (RPE)

 

 

Equipement :

Spectromètre BRUKER EMX Plus fonctionnant dans la bande X (9.5 GHz)

Acquisition et traitement des spectres : logiciels BRUKER : WINEPR acquisition, WIN EPR Sinfonia

Cavités :

Standard mode TE 102 (à transmission optique)

Cylindrique mode TE 110

Rectangulaire double

Cellule haute température (jusqu’à 1000 K)

Unité de température variable 100 K – 1000 K

 

Système d’irradiation par fibre optique dans le domaine UV-Visible (source de type XBO)

 

Présentation de la technique :

La spectroscopie RPE permet l’étude des molécules présentant des propriétés paramagnétiques, par l’intermédiaire de l’observation des champs magnétiques pour lesquels il y a résonance avec un rayonnement de fréquence n bien définie dans le domaine des micro-ondes. Lorsque la condition de résonance est remplie, on observe une forte absorption du rayonnement incident. C’est une méthode directe du paramagnétisme des espèces chimiques qui apparaît lorsque les atome ou les ions ont une couche électronique incomplète (éléments de transition) ou lorqu’ils présentent un nombre impair d’électrons (électrons célibataires : alcalins libres, radicaux organiques, défauts de niveaux dans les solides,…). Cette technique est également applicable pour les matériaux conducteurs possédants des électrons de conduction.

Seule technique permettant une mise en évidence directe des radicaux libres, la RPE est particulièrement bien adaptée à l’étude des réactions radicalaires en phase liquide et solide. Grace à l’existence d’une structure hyperfine permettant d’identifier la structure des espèces radicalaires et de donner des informations sur leur réactivité, cette spectroscopie apporte une contribution à la résolution des problèmes de physicochimie radicalaire.

Performances :

La méthode est très sensible, sa limite inférieure de détection des espèces radicalaires est de l’ordre de 10-8 mole/L ce qui correspond à la concentration stationnaire en radicaux libres  lors d’une polymérisation de type radicalaire.

Quelques exemples d’application :

En chimie radicalaire :

Etude du caractère antioxydant de molécules naturelles ou synthétiques.

Etude du mécanisme radicalaire de l’auto-condensation des tannins

Association de cations paramagnétiques à des ligands biochimiques

Etude de radicaux formés en surface de catalyseurs

Etude du mécanisme de fonctionnement d’amorceurs de réaction radicalaire

                En science des matériaux :

Variation de la concentration en radicaux libres au cours de la pyrolyse de charbons

Etude des espèces paramagnétiques générées par voie chimique ou électrochimique dans des polymères métalliques

Caractérisation de défauts paramagnétiques dans les matériaux minéraux

Suivi de la dégradation thermique et photochimique de polymères ligno-cellulosiques

Détermination des constantes de couplage spin-orbite dans des composés organo-métalliques

 

 

Fluides (azote gaz et azote liquide) et tubes à la charge des utilisateurs

Contacts :

Pr André MERLIN

LERMAB – Site FST

Tel : 03 83 68 48 37

e.mail :