L’augmentation de l’utilisation du bois pour des applications dans le domaine l’énergie et de la chimie va conduire inévitablement à des pressions de plus en plus en importantes sur l’approvisionnement de la ressource.
Devant ce constat, il apparaît comme primordial d’optimiser l’utilisation du bois en fonction de sa destination finale.
En effet, le bois est un matériau présentant une forte variabilité en fonction de son origine, de ses conditions de croissance ou encore de l’endroit où il est localisé dans l’arbre.
Cette variabilité peut concerner la nature et la teneur de ses constituants pariétaux et des substances extractibles ou encore sa densité pouvant avoir une influence directe sur les propriétés technologiques du matériau.
Une meilleure connaissance des propriétés de base du matériau en fonction de l’origine et/ou de l’endroit où est prélevé le bois et de l’influence de ces dernières sur ses propriétés peut donc constituer un point important pour mieux utiliser la ressource et orienter les pratiques de sylviculture pour une utilisation donnée.
Plusieurs études viennent de débuter sur cette thématique en collaboration avec le LERFOB impliquant soit la variabilité et l’origine de la ressource sur la valorisation énergétique, soit la variabilité de la ressource et notamment l’effet de sa densité sur le procédé de traitement thermique et sur la durabilité naturelle et conférée du bois.
Parallèlement à ces études, nous avons également commencé à nous intéresser, toujours en collaboration avec le LERFOB, aux mécanismes de formation du bois de réaction et sur son impact sur les propriétés et l’utilisation du matériau.