Soutenance de thèse Mohammed Elaieb

ven - 19/12/2014

L’Amélioration de l'imprégnabilité aux solutions aqueuses des duramens des résineux: Le cas du Douglas (Pseudotsuga Menziesii Franco) ».

 

vendredi  19 décembre 2014 à 10 h dans l'amphi 7 de la Faculté des Sciences et Technologies à Nancy.

Rapporteurs

 Thierry Duvaut Professeur Université de Reims Champagne Ardenne

Jean Louis Dirion, Chargé de Recherche, HDR, Ecole des Mines Albi Carnot

Examinateurs

Robert Collet, Chargé de Recherche HDR, Ecole Nationale des Arts et Métiers de Cluny

Rémy Marchal, Directeur de Recherche CIRAD Montpelier

Benoît Marrot, Professeur Université Aix Marseille

Anélie Pétrissans, Maitre de Conférences, Université de Lorraine

Mathieu Pétrissans, Directeur de Thèse, Porfesseur Université de Lorraine

 

La soutenance sera également suivie d'un pot auquel vous êtes cordialement invités, salle réunion LERMAB.

 

RESUME

Le Douglas sera la première essence résineuse en France dans les 10 ans à venir, avec des volumes commercialisables de l’ordre de 3 millions de m3/an. Sa valorisation par déroulage se heurte à deux caractéristiques défavorables de son duramen (une humidité à l’état vert proche du point de saturation des fibres (entre 30 et 40%) et une très mauvaise imprégnabilité à l’eau. Ceci rend ce bois très difficile et très long à chauffer par bouillottage avant déroulage.

La matière ligneuse étant un bon isolant thermique, l’eau libre constitue généralement le milieu chauffant privilégié dans l’opération d’étuvage préalable au déroulage. Le temps de chauffe dans le cas du Douglas est doublé voire triplé par rapport à d’autres essences plus humides. Cela se traduit par un gaspillage énergétique et une immobilisation de stocks accrue.

En vue d’améliorer la cinétique d’imprégnabilité de bois rond de Douglas, nous avons testés un certain nombre de modalités d’imprégnation à deux échelles différentes. A l’échelle de paillasse, des barreaux de 20 mm (R) x 20 mm (T) x 120 mm (L) prélevés dans le duramen, ont subis différents essais de trempage en faisant varier la température de l’eau, la durée du trempage, le type de refroidissement. Certaines modalités ont été répétés en plaçant le bain sous ultrason (fréquence 20 kHz, puissance 400 W) et pour d’autres en ajoutant un tensio-actif dans l’eau ou procéder à un séchage (thermique, naturel, vide) préalable des éprouvettes. Après chaque essai, la reprise d’eau a été quantifiée par double pesée.